STO
Sainte Trinité Orthodoxe
STO
Service de travail obligatoire
STO
Salade Tomate Oignon
Un kebab sinon rien
une foule un sandwich un possible mixte
un kebab ou rien
un kebab sans rime ni vers
un complet sans fondu
un kebab d'émotions de documents
un kebab c'est compliqué à tenir
Notre salade qui êtes aux cieux
Que ta tomate soit sanctifiée
Que ton oignon soit crucifié
Que ta mixture vienne
Dans la mie comme dans la bouche
Donne nous la sauce blanche
Excuse nos oignons
Comme notre pincée d'harissa
Et ne nous pousse pas à la sauce samouraï
Mais fais nous rouler pour conclure
Ahmed
samedi 13 juillet 2013
Carte Blanche à Charles Pennequin à Dunkerque le 13 juillet, lors du festival Mon Inouïe Symphonie
jeudi 13 juin 2013
S.T.O.
mercredi 12 juin 2013
Alessandro Bosetti
dimanche 26 mai 2013
l'art est un jeu
L’art est un jeu
Le jeu est une fête en temps de crise
Joues écarlate d’un enfant à qui on interdit les jeux
interdits.
Joues écarlate d’une tarte de tante tatin
Jouet claque
Eclate la latte
Du lit clic clac
Ecarte ta tête
Si tu n’veux pas que j’te la pette
Jeux d’enfant, jeux innocents
Je défends l’innocence du jeu
Ne joue pas à l’enfant III
Peter! On va jouer aux
enfants perdus ?
Pétard on va péter du pédé perdu
Jouer à imaginer que l’on combat une armée de monstre
laid, des trolls, des méchants au sang vert, GAME OVER, qui bavent de la morve et qui hurlent
comme ils rotent.
POURRR TATATATATA
Leur envoyer des flèches là, là et là et derrière toi.
FANG FANG TCHICOU
Alors on s’allonge, on saute, on joue on change les
règles.
JE REVE EN PIXEL
PUISQUE C EST ELLE
8, 16, 32 BIT
JE VOIS EN MOSAIQUE YA COMME UN HIC
Play mobile
Tu play habile
Et me déshabille
Avec tes Doigts TOY
Salut je m’appelle Vanessa !!!
J’préfère jouer avec mes Sex toys
Que de lire du :
TOLSTOYS
MEDIA PLAYER
Tu plonges dans le
real Player…
qui lit des divx
Tu perds ton temps
Il pleut des briques
Que T’imbrique
Tetris,
T’est triste
On va jouer aux Indiens
Fumer le calumet de la paix
Et faire des plans de cabanes
Quand je serais grand je construirais ma maison en lego
En mon ego se construira un château
J’aurais plein de voitures
Pour jouer avec des majorettes
Dans ta salopette
Mario le plombier moustachu viendra te déboucher les
tuyaux.
Tu vas jouer de la trompette
Je serais le chevalier tu seras la princesse
Je vais te pouponner les pompons
Barbie BIG JIM GI JOE
Barbie Big Jim GI Joe
Bababa
bar
Barbie
Bibibi
Big
Big Jim
GI JOE
Joe, joe, joe JOE
Dans la cité on joue à
Tournante tourniquet
Tournante
tourniquet
Tu t’trouves
à ton tour niqué
Chat bitte,
j’t’ai touché t’as le sida.
Tu te méfie ma renarde
Tu ne devrais pas Ma poule,
Car ce n’est pas une vipère
Règle du jeu
Jeu de main
Jeu de vilain
Jeu qui tourne mal
Jeu limite
Jeu de rôle
Jeu pas drôle
Partie joué
Mathieu Bohet.
vendredi 17 mai 2013
on n'est pas des bosons de Higgs dans la perf
on n'est pas des bosons de Higgs dans la perf
on a affaire à des masses
à des reculs
à des résistances
le public est comme inerte et nous-même avons à soulever le
couvercle
avec en-dessous la parole
la parole libre
le chant
l'air
le quelque chose qui continue
hors d'haleine
et dans un vrai déséquilibre
à tournoyer
creuser
s'enfoncer
prendre tout ce qu'on trouve et s'il n'y a rien
prendre le rien
l'empêchement de parler
le bafouillement
le blocage
l'incapacité
la grimace
la foulure
la crampe instantanée
prendre tout ça et le retourner en courage
courage à montrer la peur
la faiblesse
le trou
la faillite de soi
tout ça le théâtre n'en veut pas
le théâtre et l'art et la mort n'en veulent pas
bosons et neutrinos
trucs qui passent à travers tout
éléments du Qi et souffle pneûma
tout ça est vrai et pourtant contredit par
une table
un verre d'eau
des estrades
la lumière
et la diplomatie des lieux
Charles Pennequin
Libellés :
Charles Pennequin,
images,
Roi Vaara,
texte
Si je pouvais je mettrais mon corps à la place du texte
Cécile Richard. crédit photographique Joan Casellas
Cécile Richard questionne
dans sa pratique de la performance le territoire du quotidien. Elle exprime,
avec énergie, la possibilité de la rencontre de différents champs sémantiques
qui interroge notre relation à l'espace et à la parole. Plasticienne, elle réinvestit le geste pour un tutoiement
avec l'acte d'écriture. Déconstructions, reconstructions qui saisissent
l'évidence du geste.
F. Caravaca .
« Si je pouvais je mettrais mon corps à la place du
texte, pour faire des pirouettes et des roulades sur le fil, mais je n’y arrive
pas, aussi je fais des textes, ils peuvent traverser le corps s’ils veulent, et
c’est bien quand ça se passe, sinon j’attends et je recommence ».
C. Richard.
Publications :
« Marie
Bornasse », Dernier Télégramme. Mars 2012
« La
fin des poux », illustrations avec Christophe Bruneel, texte Charles
Pennequin, L’âne qui butine, collection Xylophage. Décembre 2010
« Livre
Niche », livre collectif, Sébastien Thomazo - 2009
« Témoin
muet », L'âne qui butine, Collection Pamphlets - 2008
« Locataire »,
Hors Série de "22(montée) des poètes" - 2006
Revues
:
Gare
Maritime 2012, Action Poétique n° 203, Freak Wave (éditions du Zarpataedo), Du
Nerf n°1 à 11, La revue des gens bien
et pas bien du tout n°2, L'Armée Noire n°1 (Al Dante), Doc(k)s 4ème série,
Fusée n° 10 dessins/vidéogrammes, 22 (montée) des poètes n° 46, Stalker, n°8,
IF n°25, 24 , Pon n°1 & 2. Ouste 2012 & 2013.
jeudi 16 mai 2013
duplicata
duplicata est une perf conférence autour de l'expo "VOL16DUPLICATA" de l'artiste Cécile Meynier.
"A l’occasion de l’exposition personnelle, Vol 16 DUPLICATA de Cécile Meynier, dans et autour de la salle d’exposition,Marguerite Bobey réalise une conférence performative, une lecture comparée entre la sculpture et la perfor- mance, l’architecture et l’espace publique, le centre urbain et sa périphérie."
Marguerite Bobey.
Bartolomé Ferrando
Opérateur dans le domaine de la poésie visuelle,
poésie objet, livre objet, poésie sonore, installation et performance art, je
travaille toujours en partant de l'image poétique. Le domaine de la poésie m'aide a construire, à édifier des pièces, avec
lesquelles je peux toucher et m'introduire dans les territoires de la musique
et de l'art plastique,et de la performance. Le résultat est une œuvre
définissable comme appartenant à l'art intermédiaire, qu'on pourra lire au moins à
partir de deux domaines différents, et que contient normalement de l'humour et
des attitudes envers le contexte dans lequel nous sommes.
mardi 14 mai 2013
performance,
Les artistes réunis lors de ces journées affirment, par leur pratique singulière de la performance, que l’art est bien vivant. Il est action. Il est inventif. Il est drôle. Il
est subversif aussi, et ces artistes jouent avec lui, comme un enfant jouerait à la pâte à modeler. Faire de l’art comme faire des choses dans la vie qui nous entoure. Avec eux, la vie est chouette, rigolote, exigeante aussi. La vie pour eux pousse par la pensée, elle monte sous le geste, et parfois elle surgit dans la voix. Des pratiques très singulières et différentes et qui pourtant se rejoignent dans ce qu’on peut appeler « l’art contemporain ». Mais un art loin de l’art finalement, un art loin des galeries, loin des postures d’artistes, un art loin des scènes et du théâtre en particulier. Faire des performances ce n’est pas danser ni jouer sur une scène, devant un public. Faire des perfs c’est être. Faire des perfs c’est vivre. C’est se sentir en un lieu concerné. C’est montrer son obsession au monde. Mais le monde lui, il
s’en fout. Le monde lui, il avance. Mais le monde lui, il bouge. Le monde lui, il est en parallèle et ça discute avec l’art, pourquoi pas! Ça échange, avec l’autre, sans rapport obligé entre un quelconque spectateur et celui qui œuvre. Œuvrer. Ouvrier. Ouvrier la vie. Le vivant. L’art est vivant. Rien à voir pourtant avec les « arts vivants » et les « arts de la rue ». Rien à voir avec les conventions d’un art de dominés et de dominants. Rien à voir avec la télé ni avec ses dérivants, ses dérivatifs et ses adjuvants pour un monde de fêtards. Un monde d'oubli et qui veut se délasser, se vider la tête, comme au cinéma. Le cinéma c'est bien, mais là il ne s'agit pas de faire du cinéma. Ces artistes ne cherchent pas à plaire avec leur action. Ils ne cherchent pas à posséder les regards. Ils cherchent juste à faire avec ce qui se trame. Ils cherchent à bidouiller avec ce qui se prononce. Ils cherchent ce qui s’avance et ce qui s’oublie aussi dans l’existence de maintenant. C’est d’ailleurs résolument un art pour maintenant. Parce que toute la vie des performers est engagée dans le processus de l’art. Un art qui va piquer l’air. Un art vivant, vibrant et vibrionnant. Un art pour le geste et pour la parole et pour que la vie soit enfin à l’air libre.
Charles Pennequin
During these
days, the artists remind, through their personal way of performing art, that
art is fully alive.
Art is action.
Arts are inventive. Arts are funny. Arts are subversive too and these artists
play like children would play with clay.
Performing arts
as we do things in our daily lives. With art, life tastes good, funny,
demanding though. Life is coming out through thinking, it comes up with the
gesture, sometimes, it bursts out through the voice.
Various singular
practises, all described as what we call « contemporary art ». But an
art keeping its distance though, distant from galleries, from “artist
attitudes”, distant from the stages and notably from live theater.
Performing arts
does not mean to dance, does not mean to play a role on a stage before an
audience. Performing arts means to exist, to feel oneself in a dedicated,
concerned and receptive place. It is like showing one’s obsession to the world.
But the world
just does not care. The world goes on. The world keeps moving. The world lives
in a parallel dimension and, why not, sometimes starts a discussion with art.
Like an exchange with another person ; no forced relationship between a
spectator and the one who performs. To perform, to work. Worker. Worker of life. The living. Art
is alive.
Nothing to do
with the « living arts » or the « street arts ». Nothing to
do with conventions between the dominant and the dominated ones. Nothing to do
with the telly nor its derivating, derivated, derivative products or other
stimulant for a world made of parties and clubbers.
A world of
oblivion, only interested in entertainment, only willing to empty people’s mind,
like when watching a movie. Cinema is nice but here, we do not talk about movies.
These artists do not want to try and please the audience through their
performance. They do not want to be watched in rapt attention. They just try
and perform, using what is going on the premises. Like a DIY art. They seek
what is coming next and what is forgotten in our current lives.
It is
definetely an art for here and now. Because the entire life of the performers
is commited to the art process. An art made for the open air. A living art, an
sound piece of art, made for emotion. An art for gesture and word and an art
which brings life into fresh air.
Charles Pennequin
Libellés :
Charles Pennequin,
introduction,
texte
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